Nom de l’auteur/autrice :ibou198@gmail.com

Uncategorized

91 % des Sénégalais ne se sentent plus en sécurité : l’alerte est donnée ! Résultats Enquête « Perception des Sénégalais sur la Sécurité ».

Le Sénégal, longtemps perçu comme un havre de stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest, fait aujourd’hui face à une montée préoccupante de l’insécurité. Une étude récente menée auprès de 332 citoyens sénégalais met en lumière une dégradation ressentie de la situation sécuritaire et une méfiance grandissante envers les forces de l’ordre. Une insécurité croissante, surtout ressentie la nuit Selon les résultats de l’enquête « Perception des Sénégalais sur la Sécurité », 91 % des répondants déclarent ne pas se sentir en sécurité, notamment dans leurs quartiers. Plus alarmant encore, 95 % estiment que la situation sécuritaire s’est détériorée ces dernières années, pointant du doigt l’augmentation des agressions, des cambriolages, de la délinquance juvénile et du trafic de drogue. La nuit reste la période la plus redoutée : plus de la moitié des participants (54,5%) la jugent particulièrement risquée. Des zones urbaines perçues comme dangereuses La capitale et sa périphérie semblent les plus exposées. Guédiawaye, Pikine, Keur Massar, Rufisque et Dakar sont parmi les localités où la criminalité est jugée « élevée » voire « très élevée » par plus de 90 % des habitants interrogés. Ces zones concentrent également le plus grand nombre de témoignages de victimisation, directe ou indirecte. Les jeunes, premières victimes et premiers inquiets Les jeunes adultes de 18 à 45 ans sont les plus nombreux à exprimer leur sentiment d’insécurité. La structure de l’échantillon, majoritairement composée de personnes âgées de 36 à 60 ans (54 %), reflète néanmoins une population mature, consciente des enjeux sécuritaires auxquels elle est confrontée. Une confiance érodée envers les forces de l’ordre Les résultats sont sans appel : près de 74 % des sondés jugent les forces de sécurité peu ou pas du tout efficaces. Seuls 5,7 % les considèrent comme efficaces ou très efficaces. La présence policière sur le terrain est jugée insuffisante par 98,8 % des répondants, ce qui alimente un profond sentiment d’abandon. Les causes de l’insécurité : pauvreté, drogue, déliquescence familiale Les répondants désignent unanimement la pauvreté et l’échec du système éducatif comme les racines de l’insécurité. Les phénomènes nouveaux, tels que la cybercriminalité, le trafic de drogue et les migrations non maîtrisées, viennent aggraver une situation déjà complexe. Les réseaux sociaux, souvent accusés de banaliser la violence ou d’encourager la criminalité, sont également pointés du doigt. Des citoyens force de proposition Malgré ce constat alarmant, les Sénégalais ne manquent pas de propositions pour améliorer la situation. Parmi les solutions les plus plébiscitées : Appel à des réformes profondes L’étude conclut sur une série de recommandations prioritaires, notamment la création d’un centre d’appel d’urgence, le renforcement du contrôle aux frontières, et des programmes de réinsertion pour les jeunes en difficulté. Elle appelle à un engagement plus fort de l’État et à une collaboration active entre les forces de sécurité, les collectivités locales, les familles et la société civile. « Le sentiment d’insécurité est devenu la norme pour une majorité de Sénégalais. Il est temps de repenser notre approche de la sécurité publique avec des politiques adaptées aux réalités actuelles », souligne le coordinateur de l’étude. Alors que le pays entre dans une nouvelle phase de mutation socio-économique, cette étude dresse un diagnostic sans complaisance et offre des pistes concrètes pour restaurer la confiance et la sérénité dans les quartiers. OPINESEN

Uncategorized

90 % des actifs dans l’informel : quel avenir pour l’emploi au Sénégal ?

Le chômage demeure l’un des défis majeurs de l’économie sénégalaise, en particulier chez les jeunes et les femmes. Bien que le pays ait connu une croissance économique notable ces dernières années, cette dynamique ne s’est pas traduite par une amélioration significative du marché de l’emploi. Un taux de chômage élevé et structurel Selon les dernières données publiées par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) dans son Enquête nationale sur l’emploi au Sénégal (ENES) de 2023 : Les jeunes, premières victimes Le chômage des jeunes (15 à 35 ans) atteint un niveau alarmant : Cette situation crée un déséquilibre entre l’offre de formation et les besoins du marché du travail, accentuant le phénomène de « chômage des diplômés ». Une économie informelle dominante Le marché de l’emploi sénégalais reste fortement marqué par l’informalité : Initiatives publiques et limites Le gouvernement sénégalais a mis en place plusieurs programmes : Malgré ces efforts, les résultats restent mitigés, en raison de : Perspectives et recommandations Pour réduire durablement le chômage, il est nécessaire de :

Indicateurs socio-économiques, Tendances économiques

Le Sénégal dans l’UEMOA : Analyse des Indicateurs Économiques Clés.

L’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), composée de huit États membres – Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo – partage une monnaie commune, le franc CFA, ainsi qu’une politique monétaire unifiée dirigée par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Ces pays présentent des caractéristiques économiques similaires, mais chaque État connaît des dynamiques propres. Cet article propose un aperçu global des indicateurs économiques de l’UEMOA, avec un accent particulier sur le Sénégal. ConclusionL’UEMOA représente une région dynamique au sein de l’Afrique de l’Ouest, avec un potentiel de croissance considérable. Le Sénégal, en particulier, est à la croisée des chemins économiques, avec des atouts notables et des défis à relever pour concrétiser son ambition d’émergence. La gestion rigoureuse des politiques macroéconomiques, la stabilité institutionnelle et la cohésion sociale seront essentielles pour transformer les indicateurs économiques favorables en amélioration concrète du bien-être des populations. OPINESEN

Indicateurs socio-économiques

Déficit réel à 10,4 % du PIB : le double visage des finances publiques sénégalaises.

Un écart budgétaire inquiétant révélé par l’Inspection Générale des Finances (IGF)Alors que les autorités sénégalaises annonçaient un déficit budgétaire moyen de 5,5 % du PIB sur la période 2019-2023, un audit de l’Inspection Générale des Finances (IGF) a mis en lumière une réalité bien différente : le déficit réel aurait atteint 10,4 % en moyenne, soit près du double des chiffres officiels.Cet écart de 4,9 points de PIB interroge sur la transparence de la gestion des finances publiques, alors même que le pays fait face à une crise sociale marquée par l’inflation, la pauvreté et le chômage des jeunes. Tableau 1 : Déficit budgétaire annoncé vs réel (2019–2023) Une dette publique sous tensionCette gestion budgétaire a des conséquences directes sur la dette publique. En 2023, celle-ci représentait plus de 75 % du PIB, contre 62 % en 2019. Le service de la dette absorbe à lui seul près de 30 % des recettes budgétaires, réduisant ainsi la marge de manœuvre de l’État pour financer les secteurs sociaux comme l’éducation ou la santé. Une croissance économique en trompe-l’œilMalgré une croissance estimée à 4,1 % en 2023, le pays peine à redistribuer les fruits de cette croissance. Le PIB par habitant reste faible, autour de 1 693 USD, et 46,7 % des Sénégalais vivent toujours sous le seuil de pauvreté, selon les dernières estimations disponibles. Des impacts sociaux majeurs• Taux de chômage des jeunes (15-35 ans) : estimé à plus de 20 % dans certaines régions.• Inflation alimentaire : supérieure à 10 % en 2022–2023.• Taux de sous-emploi global : environ 35 %. Indicateurs économiques clés Transparence et gouvernance : les vrais enjeuxLes révélations de l’IGF relancent le débat sur la transparence budgétaire, la crédibilité des institutions et la nécessité d’une gouvernance rigoureuse. Pour beaucoup d’observateurs, la gestion des ressources – notamment à l’heure où le Sénégal devient producteur de pétrole et de gaz – doit impérativement s’appuyer sur une vérité des chiffres. Quelles perspectives ?L’arrivée d’un nouveau leadership politique en 2024 pourrait marquer un tournant. La priorité devra être de restaurer la confiance dans les chiffres publics, maîtriser les dépenses et recentrer l’investissement sur les secteurs sociaux de base.Car un pays qui masque ses déficits compromet l’avenir de ses citoyens. Opinesen

Enquêtes, Sondage

« 96 % d’adhésion populaire : Le Sénégal soutient la décision du Président Diomaye FAYE sur le littoral ».

Dakar – Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a récemment pris une décision audacieuse et très commentée : l’arrêt temporaire des constructions sur le littoral sénégalais. Cette mesure, prise dans un souci de protection des écosystèmes côtiers et de lutte contre la spéculation foncière, suscite un vif intérêt dans l’opinion publique.Un sondage national, mené du 28 avril au 12 mai 2024, a permis de recueillir les perceptions des citoyens sur cette décision historique. L’enquête, réalisée auprès de 206 répondants âgés de 15 à 65 ans, visait à évaluer la connaissance, l’approbation, les bénéfices perçus, les inquiétudes économiques et les attentes futures liées à cette décision. ✅ Une approbation massive de la décision présidentielleLes résultats sont sans équivoque : 96,1 % des personnes interrogées soutiennent totalement la mesure, tandis que 3,9 % l’approuvent partiellement. Aucune réponse n’a exprimé une opposition franche. Ce consensus témoigne d’un fort attachement des Sénégalais à leur littoral et à son intégrité écologique.Parmi les avantages les plus souvent mentionnés :• Préservation des plages, dunes, mangroves• Protection de la biodiversité• Accès public équitable aux plages• Lutte contre l’accaparement foncierDes bénéfices sociaux, environnementaux et éthiques sont ainsi mis en avant par les répondants. ⚠️ Des inquiétudes économiques… mais nuancéesSi la majorité soutient la décision, certains soulignent des risques économiques potentiels :• Pertes d’emplois dans le bâtiment• Pertes financières pour des acquéreurs légitimes• Manque de clarté sur les poursuites contre les auteurs de malversations foncièresCes préoccupations révèlent une crainte que justice ne soit pas rendue, et que certains bénéficiaires illégitimes ne soient pas inquiétés. 🌿 Un impact positif sur la qualité de vieDe nombreux répondants estiment que l’arrêt des constructions va améliorer leur quotidien :• Air plus pur• Espaces de loisirs disponibles• Confiance restaurée dans les institutions• Sentiment d’égalité dans l’accès au littoralPlus qu’un simple geste écologique, cette décision est perçue comme un acte de justice sociale et de restauration de la souveraineté populaire sur les biens communs. 📢 Une communication globalement bien perçueLe sondage montre aussi une satisfaction élevée concernant la manière dont la décision a été annoncée :• 53,6 % ont donné la note maximale (10/10)• 17,8 % ont attribué une note élevée (7 à 9/10)• Seuls 14,3 % ont exprimé une insatisfaction importanteCela montre que le gouvernement a su communiquer efficacement sur les motivations et les objectifs de cette suspension. 🧭 Et maintenant ? Les attentes pour la suiteLe public sondé appelle à :• Une enquête approfondie sur les irrégularités passées• La démolition des constructions illégales• Une politique de revalorisation écologique des zones détruites• Un cadre juridique clair pour l’avenir du littoralLe message est clair : les Sénégalais veulent des actions concrètes, une gouvernance exemplaire, et un développement durable fondé sur l’équité. 📝 ConclusionLa décision de suspendre les constructions sur le littoral n’est pas qu’un acte administratif : c’est un signal fort d’un changement de paradigme, salué par une grande majorité des citoyens. Le sondage montre un peuple conscient des enjeux environnementaux, attaché à la justice sociale et désireux de préserver le patrimoine naturel pour les générations futures. Pour plus d’informations ou pour accéder au rapport complet du sondage, veuillez contacter :📧 opinesen@opinesen.com

Retour en haut